Religion et spiritualité au Japon
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Depuis des siècles, le Japon fonctionne avec un système de croyance syncrétique : les rituels Shinto et Bouddhistes coexistant côte à côte avec l’influence d’autres religions.
- Le système de croyance japonais
- Shintoïsme et Bouddhisme
La religion au Japon est un merveilleux méli-mélo de concepts du Shintoïsme et du Bouddhisme. Contrairement au monde occidental, la religion au Japon est rarement prêchée, ce n’est pas non plus une doctrine. Au lieu de cela, c’est un code moral, un mode de vie presque indissociable des valeurs sociales et culturelles japonaises.
La religion au Japon est également une affaire privée, familiale, et non d’état. Il n’est pas possible d’entendre une prière religieuse ou de voir des symboles dans une cérémonie officielle ou scolaire, par exemple. La religion est rarement discutée dans la vie de tous les jours, et la majorité des Japonais n’en pratiquent pas régulièrement ou ne revendiquent pas le fait d’être religieux.
Cependant, la plupart des personnes se tournent vers des rituels religieux pour la célébration de naissances, mariages ou funérailles, et participent à des « Matsuri » (ou festivals) spirituels, tout au long de l’année.
Le Shintoïsme est la religion originelle du Japon. On estime que chaque être vivant dans la nature contient un « kami » ou Dieu. Par conséquent, les principes du Shinto se perçoivent partout dans la culture japonaise, où l’on chérit la nature. Ceci se reflète aussi dans des arts comme l’ikebana (l’arrangement de fleurs) et le bonsaï (la conception de jardins japonais).
Le bouddhisme est arrivé au Japon au sixième siècle, en provenance de la Chine et du Népal. Basé sur les enseignements de Bouddha, il se focalise sur l’ascèse de l’âme.
En substance, le Shintoïsme est la spiritualité de ce monde et de cette vie, tandis que le Bouddhisme est celle de l’âme et se concentre sur la vie après la mort. Ceci explique la coexistence sans contradictions des deux religions chez les Japonais.